Même si l’on écrivait bien des années plus tard, la fraîcheur du mémoire nous serait autant vive qu’à présent. Nul ne puisse ignorer cet événement doublement marqué : il nous apparait tantôt une perte (aux yeux du monde), tantôt un gain dans la vie béatifique (aux yeux de la foi). Il s’agit ici de la mort douloureuse et inopinée du Père François Amboka Natambise d’heureuse mémoire : IMC.
La mort du Père François était un coup de surprise, non seulement aux missionnaires de la Consolata, mais aussi à tous ceux et à toutes celles qui le connaissaient. Cela était manifesté par l’atmosphère morose qui a gouverné tout ce moment de funérailles, voire bien après.
Tant qu’à commencer par sa biographie, nous n’aimerions dire que voici : Après sa formation de base, le feu Père a été affecté d’abord en Côte-d’Ivoire, et ensuite en R.D.C., où il a œuvré jusqu’à sa dernière heure.
Quant à sa biographie, nous voudrions nous y arrêter. Car le Père lui-même avait écrit sa véritable autobiographie. Alors, si nous prétendons à réécrire là-dessus, nous ne serons que des plagiaires. Néanmoins, on peut fait un commentaire utile là-dessus. Le Père n’aurait pas pu écrire cette biographie sur un papier, mais il l’a bel et bien écrite dans les cœurs de ses contemporains. Cela s’est bien montré après sa mort, lors des funérailles, où de nombreux témoignages de ceux qui le connaissaient nous ont laissé toute ouïe et bouche bée : Sa mère, ses confrères de l’IMC en R.D.C., et autant en Côte-d’Ivoire qu’ailleurs ; d’innombrable chaîne de personnes : de sa famille naturelle jusqu’aux extrémités de ses connaissances, et nous en passons.
D’après ces nombreux témoignages, le feu Père était fidèle à son appel en tant que missionnaire de la Consolata, dont il était fier, et il vivait le mystère du Christ. C’est grâce à cela qu’il a pu toucher les cœurs de ses fidèles et contemporains. A part sa vie de prière, sa pastoral et son ministère à tous les chrétiens, le Père était passionné d’une façon spéciale pour la pastoral des jeunes. Doué aussi bien en musique qu’au football, il avait la facilité d’accéder et d’attirer les jeunes, cela, en vue de les former.
Le Père a bien fini son parcours missionnaire. Le seule hommage que l’on puisse lui faire c’est de continuer sa pastoral qu’il aimait tant : son service infatigable au peuple de Dieu et son accompagnement des jeunes.
Kende malamu papa ! Mungu akulaze mahali pema peponi ! Adieu notre frère! May you rest in peace ! Que descance em paz! Que descance en paz!
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